Dans le cadre de notre vocation d’information, nous publions ci-dessous un article vu sur internet ce jour. Le propos est «la justice».
Le titre (Au tribunal, François Bayrou conteste tout « système » de détournement de fonds publics à l’UDF et au MoDem) résume tout le post.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», le rédacteur est positivement connu.
La date de parution est 2023-11-07 10:45:00.
Voilà ll’article mentionné :
Paris (AFP) – Pas de « système », « en aucune manière »: le président du MoDem François Bayrou a contesté mardi au tribunal de Paris tout détournement de fonds publics européens au bénéfice de son parti entre 2005 et 2017.
Le haut-commissaire au Plan, 72 ans, patron de la formation alliée au président Emmanuel Macron, s’est exprimé pour la première fois depuis l’ouverture le 16 octobre du procès où il est jugé avec dix cadres et élus centristes.
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Ils sont soupçonnés d’avoir utilisé des fonds européens pour rémunérer des assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour les organisations centristes, afin de soulager leurs finances.
Le triple candidat à la présidentielle comparaît pour complicité, par instigation, de détournement de fonds publics: il est soupçonné d’avoir été le « décideur » du « système frauduleux ».
« Y avait-t-il un système (…) dans lequel les députés européens devaient participer de gré ou de force ? J’espère vous montrer que non, en aucune manière », a déclaré François Bayrou, debout à la barre en costume bleu, dans une salle remplie de soutiens et de journalistes.
« Est-ce que je suis l’inventeur de tout ça ? Est-ce que le président a, depuis vingt ans, mis au point, pensé, stratégiquement, un système de détournement de fonds du Parlement européen pour le bénéfice du parti ? J’espère vous montrer que c’est peu vraisemblable ».
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Parsemant ses réponses de dégagements sur l’histoire politique du centre et quelques boutades, François Bayrou a décrit le parti comme une petite structure avec une « familiarité rodée par la traversée du désert », une « association » et non une « entreprise ou une administration », fonctionnant via « un très petit nombre de responsables compétents, qui se font confiance ».
Il a soutenu que le « mobile » du détournement ne tenait pas, car le mouvement n’a « jamais eu de difficulté financière »: son « indépendance » était « garantie » par les financements publics et la propriété du siège, valorisé « 15 millions d’euros ».
« Même si c’était un peu serré parfois, jamais nous n’avons eu le genre de menaces qui puissent nous entrainer dans l’illégalité », a insisté l’ancien ministre.
– « Personne ! » –
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Le préjudice du Parlement européen a un temps été évalué à plus d’un million d’euros mais, à l’issue de l’instruction, les juges n’ont retenu que 11 contrats présumés frauduleux, pour un montant total de 350.000 euros – le Parlement, partie civile, retenant, lui, le chiffre de 293.000 euros.
François Bayrou a contesté l’existence d’un « engagement » des eurodéputés à mettre à disposition une partie de leur enveloppe pour le parti, évoqué par Corinne Lepage pendant l’instruction.
« Jamais personne n’a songé à donner à un parlementaire des instructions pour le recrutement de ses assistants », a affirmé François Bayrou: « dans le dossier », les eurodéputés interrogés « ont tous répondu non ». « Qui donne des instructions aux parlementaires ? Personne ! »
Plusieurs notes retrouvées pendant l’enquête mentionnent les budgets de plusieurs eurodéputés, avec les noms de leurs assistants et les montants correspondants.
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Dans l’une d’elle, il est écrit: « monsieur Morillon n’ayant pas de budget suffisant pour prendre en charge (un salarié), celui-ci devra être transféré soit à François Bayrou, soit à » Marielle de Sarnez.
« Je ne sais pas de qui il s’agit et cette suggestion n’a jamais été appliquée », a balayé le prévenu, utilisant un pointeur laser pour désigner des extraits des documents projetés sur un écran.
Pourquoi ces notes étaient-elles adressées à Marielle de Sarnez, qui présidait avec lui le parti ? Car l’élue, décédée en 2021, était « présidente de la délégation » des députés centristes au Parlement européen, a répliqué le président du MoDem.
Un autre note a été adressée au trésorier du parti par l’eurodéputé Bernard Lehideux. Elle se conclue par la formule: « j’en ai assez d’aller tendre la main auprès de gens qui ne veulent pas en fait respecter les engagements qu’ils ont pris ».
Une formule qui correspond au « souhait » que les eurodéputés aient « un assistant local à Paris » et non pas uniquement à Bruxelles, a assuré le maire de Pau, qui a affirmé avoir eu à l’époque un projet de « task force » d’assistants qui auraient travaillé ensemble au siège du parti – une idée qui s’est soldée par un « échec », a-t-il ajouté.
Bibliographie :
Boîte à jeux/Bridge cinquante ans après,Clicker Ici .
Langue des signes française/Vocabulaire,Le livre .
The Green River Killer,(la couverture) .