Je vais porter à votre connaissance cet encart qui vient de paraître, dont la thématique est «la justice».
Son titre séduisant (Le président du tribunal de Narbonne victime d’injures racistes de la part d’un prévenu en plein procès) en dit long.
L’écrivain (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.
Le post peut par conséquent être pris au sérieux.
Voilà lle « papier » dont il s’agit :
Situation tendue au tribunal correctionnel de Narbonne, ce lundi 24 juillet. Alors qu’un homme devait être jugé pour des faits de violence avec arme ayant eu lieu à Lézignan-Corbières, entre le 9 et le 28 janvier 2023, l’audience a rapidement viré aux insultes. En effet, le prévenu a tenu des propos racistes envers le président du tribunal qui a renvoyé ce dernier dans les geôles, le temps de son procès.
Le président du tribunal correctionnel et le substitut du procureur de Narbonne ont été la cible d’insultes racistes et de menaces de mort, ce lundi 24 juillet, lors d’une audience. Ce jour-là, un homme d’une trentaine d’années comparaissait pour des faits de violence avec arme ayant eu lieu entre le 9 et le 28 janvier 2023, à Lézignan-Corbières.
Parmi les cinq procès prévus, le prévenu a été le premier à être jugé. Accompagné d’une escorte, il est présenté à la barre. Mais alors que le président du tribunal commence par rappeler les faits, le trentenaire ne cesse de l’interrompre, en vociférant que tout est faux, malgré plusieurs avertissements du magistrat. « Si vous continuez, je demande à l’escorte de vous menotter et de vous ramener dans les geôles », le prévient-on.
Une déclaration qui est entrée par une oreille pour rapidement sortir par l’autre, puisque le prévenu a alors décidé de continuer. Ni une ni deux, il est alors menotté et ramené dans les geôles du tribunal pour que le procès puisse se faire, dans le calme, et sans le principal concerné. C’est à ce moment-là que les insultes commencent à pleuvoir.
Je vais te tuer si je ne sors pas !
« Je vais te tuer si je ne sors pas ! », déclare-t-il alors que l’escorte tente de lui remettre les menottes. En effet, le trentenaire est encore en détention puisque ce dernier purge actuellement une peine pour d’autres faits. Il devait normalement sortir le 30 juillet prochain. S’en suivent également des insultes racistes : « Qu’est-ce qu’il raconte le nègre ? »
Alors que le procès se poursuit sans le prévenu, le substitut du procureur, Chloé Roméro, déclare, lors de son réquisitoire : « Il a montré toute sa violence à l’égard du tribunal. Il fait preuve d’une dangerosité criminologique comme l’a relevé une expertise psychiatrique. » Trois ans de prison ferme avec mandat de dépôt, une interdiction de se rendre à Lézignan-Corbières pendant cinq ans et une interdiction de détenir une arme sur la même période, concernant les faits de violence avec arme, ont été requis par le ministère public.
Une escorte renforcée et un prévenu qui reste menotté
Après plusieurs longues minutes d’échanges, le tribunal part délibérer. Mais alors que ce dernier est sur le point de revenir, le prévenu est ramené dans la salle d’audience avec une escorte renforcée et menotté « Il est où le PD » annonce-t-il d’emblée alors que le président n’est pas encore de retour. Il s’adresse alors au substitut du procureur en l’insultant de « crasseuse ».
Une situation qui ne s’est pas améliorée à l’annonce de la décision de justice puisque le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public. Le prévenu est finalement reparti en insultant le président de « négro » et de « sauvage » et en réitérant de menaces de mort. Le substitut du procureur a annoncé que le parquet général va être saisi après cet incident.
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