Dans le cadre de notre fonction d’information, nous publions ci-dessous un éditorial vu sur internet aujourd’hui. La thématique est «la justice».
Le titre saisissant (Une Lotoise contrôlée au volant, de retour du tribunal qui l’avait condamnée pour conduite sans permis) parle de lui-même.
Sachez que le rédacteur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez donc faire confiance à cette actualité.
Voici ll’article en question :
Dans le Lot, une femme de 38 ans a été arrêtée conduisant sans permis, alors qu’elle sortait du tribunal… qui venait de la condamner pour les mêmes faits.
Une trentenaire comparaissait ce jeudi 5 janvier devant le tribunal correctionnel de Cahors pour conduite d’un véhicule sans permis en octobre 2022 à Gignac. L’ami qui lui avait prêté son véhicule, âgé de 25 ans, était, quant à lui, poursuivi pour complicité, l’ayant aidée à commettre l’infraction.
La jeune femme avait été convoquée en octobre dernier devant le tribunal correctionnel de Cahors, pour conduite sans permis, outre diverses autres infractions. La veille de l’audience, elle appelle un ami, donc, pour lui demander de la conduire au tribunal de Cahors. Il est en soirée, pense qu’il sera fatigué le lendemain. Elle insiste et il finit par accepter.
Contrôlés par les mêmes gendarmes que la première fois
Le lendemain, le tribunal condamne la prévenue à une peine avec sursis probatoire, comprenant diverses obligations, dont celle de passer le permis si elle souhaite conduire un véhicule.
Sur le chemin du retour, le conducteur, de toute évidence marqué par sa soirée de la veille, est fatigué. La prévenue le voit « piquer du nez ». Elle lui propose de prendre le volant et il accepte. C’est ainsi qu’ils vont se faire contrôler, ironie du sort, par la même brigade de gendarmerie qui avait contrôlé Sophia précédemment.
Ce jeudi, la prévenue comparaît souriante devant le tribunal et indique qu’elle se sent responsable vis-à-vis de son ami, technicien et envisageant une formation de cordiste, notamment parce qu’il doit passer un entretien d’embauche, et que le véhicule est immobilisé en fourrière.
Trois mois de prison
Elle explique que depuis la condamnation d’octobre dernier, elle a trouvé un travail en CDD, qu’elle adhère au suivi SPIP, qu’elle a entamé les démarches pour passer le permis, financé par Pôle emploi, et qu’elle se soumet à l’obligation de soins qui lui a été faite.
La procureure fait remarquer que la prévenue aurait été mieux avisée de demander un renvoi de l’affaire que de se mettre dans cette situation. Aucun des deux prévenus n’est assisté d’un avocat.
Après délibéré, la trentenaire est condamnée à une peine de 3 mois de prison (aménageable en collaboration avec le SPIP).
Son ami écope de 250 € d’amende avec sursis. Le véhicule est immobilisé pour trois mois, ce qui revient à dire qu’il est récupérable dès le 6 janvier, lendemain de l’audience, compte tenu du temps déjà écoulé depuis son immobilisation.
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