Fidèle à sa vocation, ce blog va porter à votre connaissance un article qui a été repéré sur internet. Le thème est «la justice».
Son titre (Tribunal d’Alès : apologie du terrorisme et « haine des bleus » mènent un jeune au casier judiciaire vierge en détention) synthétise tout l’article.
L’éditorialiste (présenté sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable.
La confiance est donc grande en ce qui concerne cet encart.
Le jour de Noël, un Gardois de 19 ans, au profil inquiétant, s’est rebellé et a menacé de mort des gendarmes. Il est condamné à sept mois d’emprisonnement.
« Je vais aller en Syrie, en Mauritanie, en Jordanie. Après, je vais revenir et préparer une « dinguerie » contre la France. » Voilà, en plus de menaces de mort en direction des gendarmes et d’un souhait affiché de se « venger », ce qu’a déclaré un jeune homme de 19 ans, au casier judiciaire vierge, aux forces de l’ordre venues au domicile familial, à Brouzet-lès-Quissac, après avoir été appelées pour un différend, le jour de Noël.
Insolent, le prévenu crache dans son box
Présenté jeudi 29 décembre, au tribunal correctionnel d’Alès, pour y être jugé en comparution immédiate, le prévenu, appelé à s’expliquer sur une apologie publique d’un acte de terrorisme, alors qu’il se rebellait dans les locaux de la brigade de gendarmerie, fait le fanfaron devant ses juges. Et franchit la limite de l’insolence en crachant dans son box, quand la présidente Julia Salery fait mention de déclarations témoignant de l’inquiétude de ses parents. Pour cause, leur fils est un gros consommateur de shit, est allé sur internet consulter des infos sur le terrorisme, et une arme a été découverte dans la maison. « Il est en train de monter crescendo », se désolent-ils.
« Je n’aime pas la police, mais j’aime bien la France »
Interrogé sur les faits survenus à Noël, le prévenu « confirme tout » et précise qu’il est toujours « énervé », qu’il est « impulsif ». Comme lors de sa garde à vue, il ne cache pas sa « haine des bleus ». Et d’expliquer : « Je voulais leur faire peur. J’avais la haine. Soit c’est ça, soit je les frappe. » Interrogé par la présidente de l’audience, il ajoute qu’il « n’aime pas la police, mais j’aime bien la France ».
Le parquet relève un « côté psychopathe »
Le profil de ce jeune fait peur. Le rapport de l’enquêteur de personnalité est déplorable, « ce qui est très rare », note la magistrate. Ce Gardois dit qu’il « entend des voix qui (lui) donnent des forces », que s’il « ne fume pas, (il) tue tout le monde. Ça (le) canalise. » Le procureur de la République, François Schneider, relève alors son « côté psychopathe » et lâche : « Il fait partie de ceux qui peuvent passer à l’acte, très clairement ! On sent que ça lui trotte dans la tête en permanence. » Il requiert trois ans de prison, dont deux ferme, avec maintien en détention, même s’il n’a aucun antécédent judiciaire.
La défense : « Il parle pour se vanter ! »
« C’est la jeunesse ; c’est l’impulsivité ; c’est la provocation ; c’est la vantardise », rétorque Me Joris Numa, pour la défense. « Il parle pour se vanter ! » L’avocat se tourne vers les juges du siège : « Vous avez à juger un gamin qui n’a jamais été incarcéré… »
Trois ans de suivi sociojudiciaire après l’incarcération
Décernant un maintien en détention, le tribunal décide donc, quand même, d’envoyer ce jeune homme derrière les barreaux. Il le condamne à sept mois ferme et ajoute trois ans de suivi sociojudiciaire.
Bibliographie :
Care, justice et dépendance,Ouvrage .
Les Écrivains/La littérature en justice,Le livre . Ouvrage de référence.
Martin Luther King,Clicker Ici .