Nous avons découvert un post sur le web dont le thème est «la justice».
Son titre suggestif (Faits divers – Justice | « Tout le monde faisait comme ça » : des taxis marseillais face à la justice) est évocateur.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu.
Vous pouvez ainsi faire confiance à cette information.
L’encart a été diffusé à une date notée 2023-05-20 01:54:00.
Un système « mafieux ». Lors d’un rapide réquisitoire reprenant le fond et les formules utilisés lors du premier procès, le procureur Jean Moineville a de nouveau jeté un pavé dans la mare. « Emprise sur un secteur entier, loyauté entre les membres, omerta, inversion des valeurs…« , ainsi le ministère public décrit-il le fonctionnement des taxis marseillais, du moins à l’époque de l’enquête judiciaire, ouverte en décembre 2010. Hier, trois chauffeurs, aujourd’hui à la retraite, et un expert-comptable, comparaissaient devant la 6e chambre du tribunal correctionnel.
Des pratiques illégales et généralisées
Quatre hommes dont les cas ont été disjoints de la précédente audience, dans une affaire impliquant 33 personnes mises en cause pour des pratiques illégales et généralisées. Faux bons de transport, défaut de remise de ces bons aux clients, faux tampons, faux contrats de travail, jumelages des courses, majoration des prix… « Cet environnement était totalement imperméable à la légalité, relève le procureur. Et même s’il est indispensable de rappeler qu’il y a des explications à l’apparition de ce système frauduleux, il a été développé par l’appât du gain alors qu’il y avait d’autres solutions.«
En défense, Mes Loïc Roccaro et Pascal Roubaud pointent que si leurs clients, anciens chauffeurs de taxi, ont eu recours au système D, c’est qu’ils n’avaient « guère le choix pour rentabiliser une licence » acquise à prix d’or et étaient « à 300 € ou 400 € près à la fin du mois« . « Quand vous parlez d’un système, vous évoquez un mécanisme, une forme de culture locale dont votre juridiction est le dernier rempart. Mais si on arrête de parler de système, ce sont juste des habitudes« , tente de relativiser Me Yann Prévost, conseil de l’expert-comptable. Des habitudes qui comme d’autres dans la cité phocéenne, constituent, selon l’avocat, un « trait de caractère des Marseillais » qui pourrait se résumer en une phrase : « Je fais ce que je veux jusqu’à ce qu’on me demande d’arrêter. Et il faut le demander fort.«
Cheveux blancs, vue chancelante et démarche incertaine, les anciens chauffeurs jugés plus de dix ans après les faits, tentent d’expliquer aux magistrats le contexte qui régissait alors les règles du métier à Marseille. « C’était ce qui se faisait à l’époque, tout le monde faisait comme ça…« , tente un prévenu. « Depuis l’école, on sait que dire ‘oui je discutais mais mon voisin aussi’, n’empêche pas le professeur de faire la remarque« , tacle le président Pierre Jeanjean. Ni le ministère public de requérir des peines allant de trois à dix-huit mois de prison avec sursis et jusqu’à 15 000 € d’amende. Délibéré le 19 juin.
Livres sur un thème comparable:
De la justice dans la Révolution et dans l’Église/Quatrième Étude,Le livre .
Introduction au Droit,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
Manuel de procédure pénale,Le livre .